Dans les maladies à prion, le
système immunitaire semble favoriser la réplication et la
propagation de l’agent pathogène en lieu et place de
la combattre. Lors d’ingestion de prion pathogène
(PrPsc) la cinétique d’infection débute au niveau des
plaques de Peyer de l’intestin grêle, avant de gagner
les ganglions mésentériques par voie lymphatique et la rate
par voie sanguine. Au sein de ces organes, les cellules
folliculaires dendritiques (FSC) interviennent dans la
rétention de la protéine prion mais semblent incapables de
la propager en dehors des centres germinatifs. Les cellules
dendritiques (DC), mobiles et présentes en grand nombre au
sein des différents organes lymphoïdes pourraient être le
véhicule choisi par l’agent pathogène pour sa
dissémination.
Nous étudions d’une part l’innervation des
organes lymphoïdes et les contacts éventuels que les
cellules dendritiques entretiennent avec les fibres
nerveuses entériques ; ce qui constitue la phase de
neuroinvasion par le prion. D’autre part nous
explorons les contacts existants entre les cellules
dendritiques et les autres cellules du système
immunitaire ; ce qui constitue la phase de
lymphoinvsion.
Ce projet est impliqué
dans une convention européenne : QLRT-2001-0101
Promoteur : Ernst HEINEN
Responsable : Nadine ANTOINE ( Département de morphologie et pathologie /
Histologie/ Médecine vétérinaire)
Chercheur : Gauthier DORBAN